Immobilier : les Parisiens achètent de nouveau pour se loger.
Ces chiffres sont malgré tout à prendre avec précaution car « l’activité s’était sensiblement contractée après le pic des ventes de janvier 2012 en raison du durcissement de la fiscalité sur les plus-values immobilières entrée en vigueur au 1er février 2012 », indiquent les notaires.
Les prix stagnent et les taux d’intérêt des crédits immobilier baissent
Parallèlement à cette relative recrudescence des transactions, les prix stagnent dans la capitale ce qui, couplé au niveau historiquement bas des taux d’intérêt, « redonne un peu de pouvoir d’achat immobilier aux acquéreurs potentiels », estime meilleurtaux.com. En effet, « à Paris, contrairement aux idées reçues, le pouvoir d’achat augmente depuis deux ans. On constate que c’est paradoxalement dans les périodes plus difficiles telles que celles que l’on connait actuellement ou en 2008-2009 que le pouvoir d’achat croît et qu’il peut y avoir de bonnes opportunités d’achat », analyse ainsi Hervé Hatt, président de meilleurtaux.com.
Près de 80% des parisiens achètent pour se loger
Résultat, les Parisiens aux revenus suffisamment élevés pour le faire – le prix moyen du mètre carré à Paris s’élève de tout de même à 8.280 euros- achètent de nouveau … mais davantage pour se loger qu’auparavant. Sandrine Allonier, responsable des études économiques chez meilleurtaux.com constate qu’en 2013 « un recentrage sur l’achat de la résidence principale pour 78,5 % des Parisiens (contre 71% en 2012 ndlr) plutôt qu’une résidence secondaire ou uninvestissement locatif dont la fiscalité est moins avantageuse qu’elle l’a été ». Une évolution qui convient très bien aux banques, qui préfèrent financer des résidences principales pour nouer des relations commerciales de proximité.
La part des achats à Paris croît
Cette réorientation des achats immobiliers des Parisiens vers la résidence principale fait mécaniquement croître la part des acquéreurs achetant à Paris. Ainsi « au 1er semestre 2013, la part des parisiens qui achètent à Paris a sensiblement augmenté, passant de 48 à 51 % », constate Sandrine Allonier. Mais ils restent tout de même « 36 % à acheter ailleurs en Ile-de-France (+ 2 points sur 1 an) quand les acquisitions en Province diminuent. Seuls 13 % des Parisiens font ce choix (- 5,5% points) », ajoute-t-elle.
Source : la tribune.fr